[38] SAGA - Le temps des raids (Retour sur le WE du 16 et 17 mars 2019)

Oyez, oyez!

Peuple de Touraine entendez conter l’histoire de Mac Lilan et de ses valeureux irlandais qui partirent ce week-end en quête de gloire!



Bref, petit tournois dans mon pays natal ce week-end, en ambiance festive, ludique et amicale, malheureusement sans camarade tourangeau :
- Tournois en 5 manche
- Démo et workbench des suppléments en cours (Âge de la magie qui sort le 22 avril et que j'ai testé le vendredi soir et Guerre de 100 ans), merci le Studio Tomahawk!
- Artisanat local : cochon farci, cochon rôti (sur place, à la broche, et tout!), charcuterie, fromage...

Le tournois s’est donc joué en 5 manches avec des scénarios variés tirés du livre des batailles, en 10/7/5 par Victoire/Nul/Défaite et 1 point bonus pour chaque seigneur adverse tué.

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Scénario 1 : « Revendiquer le territoire »

Scénario de conquête dans lequel on marque des points de conquête en fonction de la taille et de la nature des unités qui tiennent des objectifs. Les héros spéciaux irlandais et les levées étant défavorisées (au même titre que les mercenaires, mais je n’en joue pas). C’est celui des 5 qui devrait être le plus difficile à gagner.

Le martchup va être décisif et je tombe... Sur les Omeyades (plateau Âge des croisades Maures mais jouable en Viking), qui assigne de la fatigue sur Les adversaire savant de faire charger ses cavaliers avec javelots. Mes deux points faibles réunis sur un seul plateau! Le terrain m’est favorable avec une grande forêt centrale et des rocailles bien placées, et j’arrive à casser l’assaut adverse mais au prix de pertes excessives pour arriver à marquer suffisamment. Son armée est fortement affaiblie mais il marque entre le double de ce que je marque dans ses plus mauvais tours.

Défaite, mais c’était malheureusement très fortement attendu.

Score : 5

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Scénario 2 : « La Jonction »

Un scénario abominable, mais très intéressant : une rivière (qui peut etre traversée, heureusement) avec un pont bien dégagé dans les 30cm, une victoire comptée en points de survie.... et des armées déployées en deux moitiés, chacune dans les coins opposés.

Et encore un adversaire pénible : un Rus Paien, qui apporte avec lui les vents glacials de l’Est : unités qui se fatiguent, activations stoppées prématurément , détérioration du terrain. Un placement malin des terrains me donne l’avantage mais le combat est rude : le seigneur Paien échappe de justesse aux tirs meurtriers des irlandais, et mon seigneur repousse in extremis l’assaut des mercenaires gaéliques et des gardes paiens. Entre-temps mon adversaire est tombé dans mon piège en ignorant totalement l’un de mes deux groupes. J’ai quand même beaucoup de pertes et nous terminons sur un score très serré de 35 à 31, et les deux seigneurs en vie.

Score : 15

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Scénario 3 : « Le choc des héros! »

Le choc des héros c’est le scénario à la carte : 5 facteurs déterminés au hasard (contraintes d’éléments du décors, déploiement, durée, conditions de victoire et règle spéciale). Pour cette fois c’était une bataille dans les hautes terres (placement de 2 éléments de décors par joueur,  dont au moins 1 rocaille ou ruine chacun autour du centre de la table), en mode régicide (fin de partie à la fin du tour où un seigneur est tue), comptage des points de massacre (valeur des troupes détruites) en désignant une unité cible qui compte double.

Le terrain m’est très favorable, mes Irlandais pouvant abuser des couverts solides fournis par les ruines et rocailles, je suis assez confiant.

Et la... 3ème partie, 3ème plaie : un normand, le roi du jeu autistique avec des cavaliers javelots très agressifs qui peuvent charger sur une distance de 2L sans fatigue (sois 4 fois la distance qu’un piéton parcoure sans fatigue) et des archers qui tirent à 2L et inflige de la fatigue (mais tellement moins que les deux précédents que c’est anecdotique). En plus il commence, ce qui m’oblige à me déployer caché dans les bois. Andrew, l’écossais de l’équipe de Grenoble, qui jouait des bretons - une variante des normands qui n’ont pas d’archers mais qui ont des gardes montés avec javelots - en fait la démonstration sur la table à côté : il commence, 3 activations, il contourne la fort et il cloue le seigneur de son adversaire sur un arbre. Fin de partie alors que son adversaire n’a pas encore joué et que toutes les tables n’ont pas démarré.

Bref, du lourd. Heureusement je connais très bien le plateau de mon adversaire qui lui découvre le mien (il y a énormément de joueurs normands et tellement peu d’irlandais!). Il allume depuis le faire de table avec ses archers dés le tour 1 et investi la 2ème rocaille avec son infanterie mais je commence à saper son moral en déclenchant un tir meurtrier (8 dés, 12 touches 5 morts!). Je prends l’ascendant psychologique tour 2 quand des enfants sortent des bois pour caillasser ses chevaux alors qu’il se rend compte que les irlandais qui sont à 2 pas de lui dans la rune sont désormais intouchables en tir ou en char à plus de TC (TC=1/6 de L) ce qui le forcerait à risquer ses cavaliers dans les rochers. Je joue mon jeu tranquillement en repoussant ses charges d’infanterie puis en détruisants méthodiquement toutes ses unités pour épuiser les survivants. Sa cavalerie de garde viendra finalement se briser sur mes lanceurs de javelots qui auront chargé ses archers cachés dans un champ et il passera la fin de la partie à cacher son seigneur.

Score : 25 et toujours pas de seigneur tué!

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Pause pour la nuit, j’ai l’occasion de jouer avec Julie et Fabien une partie de leur supplément en cours de design sur la guerre cent ans, tout en parlant de notre stratégie d’équipe pour la levée en masse de juin au Kremlin Bicêtre.

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Scénario 4 : "Ripaille et pillage!"

Scénario de survie et de capture, assez mal équilibré (très forte prime au premier joueur), dans lequel il faut capturer des objectifs (au nombre de 3), si possible les sortir pour bénéficier d'un bonus, le tout en ayant le moins de pertes possibles.

Je joue contre Geoffrey Payet, un Viking que je connais bien même si nous n'avons jamais joué ensemble (car il jouait plutôt en ambiance Croisade aux évènements précédents). C'est un bon joueur mais malheureusement pour lui, il n'a jamais joué contre un irlandais et n'a jamais joué le scénario. J'arrive à placer un terrain qui m'est favorable, avec une rocaille au centre de mon coté de table. Dès mon premier tour, mes chiens de guerre se ruent sur un objectif (ils ne sont pas ralentis par les terrains) et commencent à le rapporter, tandis que mon petit groupe de levée se rapproche d'un 2eme. Tour des Vikings, les 4 gardes tentent de charger les chiens mais sont repoussés en perdant 2 hommes et sans infliger aucune perte. Une seconde charge éliminera 3 chiens mais les gardes seront encore repoussés après avoir subit une 3e perte. Et la c'est le début de la fin : les frondeurs achèvent le garde survivant, les archers vikings prennent immédiatement une fatigue pour l'unité détruite et mon adversaire n'a pas d'autre choix que de récupérer le dernier objectif avec une très grosse unité de 10 gardes (soit 25% de sa force de frappe). Il déploiera beaucoup d'effort pour enfoncer mes lignes mais ses pertes seront très largement supérieures et ses forces sont décimées : sont seigneur doit fuir devant mon second groupe de javelots, encore intact et il ne devra sa survie in extremis qu'à un concours de circonstances favorables.

Score : 35, classé 8ème et le seigneur adverse s'est ENCORE enfui!

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Scénario 5 : "Désacralisation"

Dernière partie, sur un scénario de massacre un peu spécial. Chaque camp doit protéger 3 objectifs placés à 3 profondeurs différentes de son camp et les points de massacre marqués sont limités par le nombre "d'idole" non détruite de l'adversaire (10/16/24/UNLIMITED!!). Les idoles en question étant particulièrement solides, notamment contre le tir, je sais que je dois jouer avec prudence.

Mon adversaire est un Jomsviking, une faction de guerriers d'élite dont une partie des capacités peut être annulée par l'adversaire en échange de points de colère que le Joms peut alors dépenser sur des capacités dévastatrices. Bref, une faction très difficile à jouer puisqu'il faut acculer l'advesaire pour qu'il refuse donne des points de colère sans lesquels il est très compliqué de donner le coup de grâce.

Je connais mon adversaire : j'ai déjà joué contre lui, je l'ai vu jouer, c'est un adepte de l'anti-jeu qui s'appuie sur la méconnaissance de son plateau par ses adversaires pour accumuler de la colère, mais qui est extrêmement rétif à la prise de risque, préférant jouer l'attente dans les décors jusquà ce que son adversaire pète un cable. Je le sais, il m'a déjà eu une fois et on peut avoir mille personnes une fois mais moi on ne m'a pas 2 fois.

Je commence à placer le terrain, et à ma grande surprise mon advesaire fait très tardivement le choix d'arrêter le placement : la table est couverte de champs, de rocaille et de foret. Très bon pour moi. Il se déploie, et comme je m'y attendais il déploie ses objectifs à l'opposé des miens, que j'ai pris soin de concentrer dans un quart de table. Le piège est tendu, la bête est condamnée.

Tour 1, je prends position dans les couverts au centre et sur le flanc des objectfs de mon advesaire, en ne laissant que 2 groupes de levées de frondeurs, avec mon seigneur et un héros pour couvrir le fond de table (le 3eme étant imprenable pour lui, dans une rocaille protégée par 10 javelots eux même protégés par la puissance défensive de mon plateau). Sans surprise, mon adversaire réagit en ramenant ses guerriers sur ses objectifs et fait avancer son seigneur et ses 8 gardes vers mes levées. Il prend des cailloux au passage (car il y a un gamin irlandais planqué dans chaque champ), je lui autorise toutes ses actions et il ne gagne aucune colère et il ne tue qu'un seul fondeur avec des éclairs tombés du ciel.

Tour 2, je déchaine la foudre des frondeurs soutenu par mon seigneur et ses 2 héros arrivés en renforts. Les gardes tombent mais difficilement car je lui laisse faire toutes ses capacités défensives, et je laisse 4 survivants (sur 8...) en ne lui concédant qu'un seul point de colère. L'adversaire se repositionne à couvert dans un champ et choisi de ne bouger pas ses guerriers pour réarmer ses capacités défensives et faire tomber les éclairs (comme à chaque tour, au final).

Tour 3, les héros sortent de leurs positions accompagnés du seigneur, javelots à la main et avec Sang des Roi qui double leur capacité d'encaissement. Un second tour de tir ne laissera qu'un unique garde en soutien du seigneur presque épuisé. Je charge le seigneur avec un héros, corps à corps épique : il vide son plateau et je suis repoussé dans les couverts, mais vivant. Mon adversaire joue son tour, achève mon héros avec son seigneur qui se retrouve épuisé. Ses guerriers n'ont toujours pas bougé pour venir en renfort. impuissant dépité me balance un "vas-y joue ton tour je vais fumer" . J'attends néanmoins son retour avant d'empaler son seigneur sur une nouvelle pluie de bout de bois, il concède la partie. Points de massacre 10 (en fait 16, mais je n'ai pas détruit d'idole) à 4, et un seigneur mort!

Score : 46, grâce à ENFIN un seigneur qui n'aura pas fait la savonette!

Résultat final en points et V/N/D:

1er : 51 et 5/0/0
2ème : 49 et 4/1/0
3ème : 47 et 4/0/1
4ème : moi même avec 46 et 4/0/1

Je repars avec la satisfaction du travail accompli (pour les 4 victoires mais pas que!) et deux belles boites de troupes plastiques pour monter des armées pour Saga Age de la magie!

- Mon armée, avec ses chiens, ses cochons et ses enfants :







- Quelques photos :

Un petit article à lire sur "Age de la Magie" :
https://www.facebook.com/notes/studio-tomahawk/mettez-un-peu-de-fantaisie-dans-votre-saga/1768250809943622/

Sympa tout ça!
Félicitation pour la 4e!
C'est marrant, il y a des squelettes sur une photo

PS : je savais que tu exploitait les chtits nenfants !

Méphi a écrit:

C'est marrant, il y a des squelettes sur une photo

Oui, c'est Saga Age de la magie : ambiance Rome contre le nécromancien.

Citation :

PS : je savais que tu exploitait les chtits nenfants !

la classe à a montagne...

Prochaine étape, entrainement pour le mois de mai et le tournoi de Brest.