Sons of Kalte et Système Ylith - Le fluff de Myzou

Grian brille d’un éclat vif. Des éruptions solaires animent sa surface à intervalle régulier, témoignant de sa vitalité. Dans leurs ombres se dessinent les silhouettes de quelques stations spatiales exploitant l’énergie du soleil, très proches mais visiblement protégées de la chaleur et des dangers de l’orbite solaire…
Son nom, Grian, signifie « soleil » dans l’ancien langage. Ce simple fait est étrange lorsque l’on sait que les seuls à maîtriser cette langue sont les Sons of Kalte , qui arrivèrent dans le système plusieurs millénaires après l’époque où l’étoile fut baptisée ! Cette anomalie n’est pas la seule du genre, et tendrait à prouver que les circonstances de la colonisation du système sont encore mal connues…

Lorsque les premiers colons humains arrivèrent dans ce système, alors nommé Kappa-Lambda II, ils découvrirent une race extraterrestre intelligente (ère technologique) sur la planète n°1. Un premier contact fut alors établi, qui ne manqua pas de dégénérer en une guerre meurtrière. Mais c’est seulement après avoir totalement éradiqué ces indigènes que les humains s’aperçurent que la planète était sur le déclin (et les batailles n’avaient rien arrangé…) Sa colonisation fut donc abandonnée, et l’on nomma cette future bille de roches poussiéreuse : Dust.
Aujourd’hui, Dust est un monde totalement mort, au noyau éteint et sans intérêt pour l’Imperium. Pourtant Ylith a récemment repris l’exploration des ruines xenos de Dust, car malgré les millénaires écoulés depuis sa disparition, la race indigène de Dust n’a sûrement pas livré tous ses secrets…

Depuis l’espace, Huacán est une sphère verte dont les 3 continents principaux sont recouverts d’une épaisse jungle laissant parfois apparaître quelques plaines et quelques petites chaînes montagneuses.
Ne possédant rien qui aient pu vraiment intéresser les premiers colons, le peuplement de Huacán se fit bien longtemps après celui d’Ylith ou d’Abraxar, et par de petites communautés plus éprises de liberté que d’un véritable élan colonisateur. Cela explique que ces communautés n’aient construit que quelques cité. (à l’architecture d’ailleurs comparable aux vieilles cités-temples de Mériques du Sud, sur Terra.)
A vrai dire, la véritable colonisation civile, industrielle et agricole de Huacán est toute récente : Après la perte des terres cultivables de Gealach et Kalte, il fallut trouver de nouvelles terres pour nourrir le système. Aussi les regards se portèrent sur la planète verte, dont les épaisses jungles sont la preuve de la fertilité de ses sols. De larges déforestations sont donc entreprises depuis sur l’un des trois continents, avec pour objectif de commencer une production massive de produits agro-alimentaires dans quelques années.

Complexes d’élevage militaires : la faune d’Huacán regorge d’espèces reptiliennes étonnantes, telles que les sang-froids, stégadons et autres téradons. A la redécouverte du système, les autorités impériales se sont très vite intéressées à ces dernières : robustes, intelligentes, et relativement simple à dresser, elles possédaient toutes les qualités que l’Armée impériale recherchait. Les premiers complexes d’élevages militaires furent donc construits pour que l’Imperium ne manque jamais de montures à l’avenir.
De nos jours, ces complexes se sont multipliées et étendues, si bien qu’ils recouvrent à présent des centaines de milliers de km carrés de la surface de la planète. Des milliers d’animaux y sont élevés et dressés pour servir dans les régiments impériaux. Et ainsi, à présent, les chevaucheurs de sang-froids et de téradons sont reconnus comme les meilleurs cavaliers des forces ylithiennes, et les stégadons font de remarquables transports de marchandises et de troupes, certes moins blindés qu’une chimère mais aussi moins enclins à la panne de carburant, et bien meilleurs en terrain accidenté…

Ocelotl : Dans la langue Huacán, ‘’Ocelotl’’ signifie ‘’jaguar’’, et ce satellite fut nommé ainsi à cause de sa couleur orangée parsemée de taches sombres. Il fut longtemps considéré comme le protecteur de Huacán, et aujourd’hui encore, il est coutume de terminer ses prières à l’Empereur en remerciant le Jaguar-Gardien pour sa protection…

Abraxar est une imposante planète aux reflets orangés. Aucune lune n’est visible en son orbite, mais deux grosses stations spatiales jouent le rôle de satellite, et la plus grande partie du trafic spatial se fait autour d’elles. Le climat d’Abraxar, jadis relativement tempéré, est devenu chaud et sec après des siècles d’exploitation et d’utilisation massives des ressources du sol dans les forges du Mechanicum. La planète est d’ailleurs renommée pour ces dernières, et en particulier pour leurs innovations en matière de véhicules aériens, civils aussi bien que militaires. Comme sur tout monde-forge, à la surface d’Abraxar rien n’a la même échelle que sur une planète normale : Jour comme nuit, des milliards d’individus et des millions d’adeptes travaillent dans les gigantesques forges de Mars, produisant des dizaines de milliers de pièces industrielles qui seront expédiées à plusieurs années-lumières de distances…
Les installations de l’Adeptus Mechanicus d’Abraxar sont si importantes que les forces du Chaos on tenté par deux fois d’en prendre le contrôle (482 M.33 et 732 M.36), mais les forces conjointes de l’Imperium, de Mars et de l’Astartes ont toujours réussi à repousser ces renégats.
Ainsi, malgré des conflits politiques et théologiques entre le Mechanicum et les autorités impériales d’Ylith, Abraxar est aujourd’hui le véritable centre économique et industriel du système : magi de Mars et seigneurs impériaux réussissent le plus souvent à trouver des accords quand chacun des deux a besoin de l’autre…

Les marches des titans : Dans cette chaîne de montagnes sont construits d’immenses structures : Les chantiers d’assemblages titaniques d’Abraxar. Ces derniers ne sont certes pas les plus développés du secteur, mais leur production est constante et de bonne qualité. La célèbre Legio Noctis (ref : Siège de Maharta, 1ère et 2nde batailles d’Abraxar, Purge d’Aelis Marjoris…) en est d’ailleurs originaire, et sa forteresse se dresse dans les montagnes aux côtés des chantiers d’assemblage, sur lesquels elle veille avec attention.

Abraxar 1.0 et 2.0 : Les stations orbitales quasi-jumelles d’Abraxar suivent la même orbite autour de la planète, mais leurs positions sont toujours opposées pour des raisons de sécurité. Autrefois Abraxar ne possédait qu’une seule station, merveille de technologie datant d’avant l’ère des luttes, mais celle-ci fut détruite par les hérétiques pendant la première guerre que subit la planète. Après la défaite des forces chaotiques, décision fut prise de reconstruire deux stations, et de changer la configuration de leur orbite. Ceci empêcha les hérétiques, lors de leur seconde incursion dans le système, de les détruires, car ils ne purent envoyer assez de vaisseaux à l’assaut des stations pour les détruire en même temps. Ainsi Abraxar 2.0 fut gravement endommagée, mais sa sœur put continuer à ravitailler la flotte impériale et à appuyer les forces au sol.
Aujourd’hui, on rencontre autour des deux stations un incroyable trafic de vaisseaux, car quasiment toutes les importations et exportations de marchandises du monde-forge transitent par ses deux satellites…

Si Abraxar est le centre économique du système, Ylith en est le véritable centre névralgique et politique. Toutes les autorités ont toujours siégées sur Ylith, depuis la République Ylithienne de la colonisation jusqu’au Seigneur-Gouverneur de nos jours. Pourtant sa taille moyenne, sa couleur bleutée et son climat tempéré rende cette planète presque banale… Mais le fait est qu’Ylith est un monde où il fait bon vivre : Son sol riche en ressources, sa terre fertile, sa faune et sa flore harmonieuse et non-agressive font que tout sur Ylith parait agréable. Du moins tant que l’on ne s’approche pas trop des bas-fonds des ruches, des terres de l’Inquisition ou des installations administratives du Munitorum…
Car derrière cette façade agréable se cachent de mineures mais sombres vérités : La criminalité de certaines ruches explose avec la prolifération des gangs, et rien ne semble pourvoir les arrêter. L’Inquisition prend de plus en plus de pouvoir et soumet à la question un grand nombre de citoyens sans réels motifs… Et pour couronner le tout la paperasserie et la bureaucratie du Munitorum sont toujours aussi lentes !
Mais comme dit plus tôt ces problèmes sont mineurs et n’empêche en rien Ylith d’être la plus agréable planète du système, un vestige des temps anciens où la galaxie avait encore un avenir et n’était pas plongée dans une guerre sans fin…

Forteresse Inquisitoriale de Caisleán: L’inquistion est très puissante sur Ylith. Un peu trop selon certains. Sa partie la plus puissante est sans conteste l’Ordo Malleus, à qui appartient la forteresse où siègent les conseils des 3 ordos majeurs : Le Palais-Forteresse de Caisleán (« forteresse » dans l’ancien langage), qui par sa taille et ses défenses surpasse presque le palais du Saigneur-Gouverneur. Caisleán se dresse, majestueux, au centre du Massif Septentrional, ce qui fait de cette région la plus révérée et crainte de la planète.
Car si la présence de l’Inquisition a très vite apportée la paix sur Ylith, on a depuis longtemps perdu le compte des Inquisiteurs trop zélés qui soumirent la population à la question un peu trop rapidement et sans vraies raisons… Cela n’empêche toutefois pas les autorités Impériales de faire entièrement confiance à l’Inquisition, et nombre de régiments de la garde ylithienne sont aujourd’hui placés sous les ordres d’un Seigneur-Inquisiteur et de sa suite.

Gealach : Ce satellite naturel, (dont le nom signifie « lune » dans l’ancien langage) était autrefois habitable, et accueillait quelques communautés humaines de belles tailles, ainsi qu’une base militaire chargée d’appuyer la défense de la planète. Mais lors de la seconde guerre d’Abraxar, une flotte chaotique attaqua la lune et, prenant les défenseurs par surprise, ravagea sa surface avec une cruauté sans limite. Les hérétiques furent finalement défaits et repoussés, mais l’ensemble de la population de Gealach avait péri, et son sol n’était plus qu’une patte visqueuse et radioactive, bien loin des terres fertiles que l’on y trouvait jadis.
Gealach ne fut jamais repeuplée, du fait de sa radioactivité et de son instabilité, et même aujourd’hui sa couleur argentée et sereine ne peut faire oublier aux Ylithiens les millions d’innocents morts des mains du chaos cette funeste nuit…

Port-Liberté : Au tout début de la colonisation du système, alors qu’Ylith venait à peine d’être choisie par les colons pour devenir la capitale du système, un libre-marchand ambitieux du nom de Finigan entreprit d’ouvrir le premier vrai comptoir commercial en orbite de la planète. Ce n’était au début qu’une simple grosse frégate de commerce vieillissante ancrée sur une position fixe, mais par d’habiles stratégies, Finigan réunit rapidement assez de fonds pour « agrandir » son commerce. Après quelques extensions et modernisations, le comptoir ne ressemblait plus du tout à un vaisseau mais bien à une petite station spatiale. Et les profits étaient toujours plus nombreux… Le premier gouvernement Ylithien comprit immédiatement l’intérêt d’un tel comptoir, et fit très vite affaire avec Finigan. Ainsi la station devint le comptoir officiel de la planète, tandis que les transactions qui y étaient effectuées étaient bien moins taxées qu’à la surface. Port-Liberté était né.
Des millénaires plus tard, lorsque l’Imperium redécouvrit le système, Port-Liberté était toujours aussi rentable et l’arrangement n’eut pas besoin d’être changé. Aujourd’hui encore, la station reste un carrefour incontournable pour le commerce autour d’Ylith, que les transactions soient légales ou non...

Kalte était autrefois un agri-monde luxuriant et très civilisé. Dix millénaires sous le protectorat des Sons of Kalte l’avaient considérablement développée, si bien qu’elle était devenu l’une des planètes les plus importantes et avancées technologiquement du Secteur ---.
Puis survint l’Incident (M.41, confidentiel Inquisition, classé Malleus Extremis) : suite à la trahison d’un chapitre Astartes allié aux Sons of Kalte (épisode relaté dans l’Apocryphe de Traxia), tout contact fut perdu avec la surface de la planète, son atmosphère s’étant changée en une masse d’énergies destructrices et totalement infranchissables.
Puis après plus d’un siècle, dans un immense fracas qui résonna aussi bien dans l’espace réel que dans l’Immaterium, (provocant de nombreux dégâts aux vaisseaux croisant dans cette zone), la masse d’énergie disparut, brusquement avalée par le Warp. Kalte était de nouveau accessible, mais les dommages étaient énormes : les énergies du chaos avaient ravagé la surface de la planète, et seuls les antiques cercles de pierres protectrices avaient permis à certaines régions d’y survivre. On estimait à moins de 2% la surface encore viable, le reste des terres n’était plus que des déserts de glace et de poussière. Plus de la moitié des Sons of Kalte sur la planète avaient péri, ce qui représentait un tiers du chapitre.
De nos jours, les efforts conjoints des Sons of Kalte survivants et des autorités du Système ont permis de réorganiser le chapitre, de reprendre son recrutement, et même de commencer la terraformation de certaines régions de la planète (5.3% de la surface est à ce jour viable). Mais la blessure infligée par les renégats est encore vive et mettra des siècles à se refermer, ce qui pousse les Sons of Kalte à poursuivre avec encore plus de force leur traque millénaire contre les hérétiques…

Un peu d’histoire… : Lorsque, à l’aube de la traîtrise d’Horus, les Astartes du détachement multi-Légions qui deviendrait plus tard le chapitre Sons of Kalte émergèrent du Warp dans le système Ylith, ils surent que leur quête touchait à sa fin. Kalte était là, perdue au milieu de l’espace, et semblait les attendre. Le système avait été redécouvert par l’Imperium seulement quelques années plus tôt , et les autorités avaient de nombreux problèmes sur les bras. Aussi furent-elles ravies de faire don de cette planète encore inexplorée et peu peuplée à l’Astartes.
Les futurs Sons of Kalte commencèrent donc l’exploration de leur monde. Il semblait neuf, sauvage, et pourtant quelque chose dans l’air démontrait son âge millénaire. De larges constructions inoccupées, en parfaite harmonie avec la nature environnante malgré une architecture simple et des lignes presque dures, étaient érigées à de nombreux endroits sur le globe. D’antiques cercles de pierres les protégeaient, dont la magie semblait encore active bien qu’en déclin. Tout concordait avec les anciens écrits qui avaient mené les astartes ici. Tout était vrai.
Comme le disaient les rapports impériaux, seules quelques petites communautés humaines vivaient sur Kalte. La plupart rejoignirent immédiatement les space marines, voyant en eux les représentants ou les avatars de leurs anciens dieux, ceux qui avaient bati les constructions déjà présentes lors de la colonisation. Ils n’avaient pas tort… Certaines communautés refusèrent de suivre ces nouveaux dieux, mais elles furent rapidement « éclairées » sur leurs errements...
Et un jour, Les Astartes et leurs serfs découvrirent la forteresse, et en son cœur, Le Grimoire, celui qu’ils avaient jurés de retrouver et protéger. Le Lebor Gabála Érenn.
Des années plus tards, après qu’Horus ait été tué et l’ordre donné de séparer les légions en chapitres, les astartes de ce détachement choisirent d’oublier leurs anciennes légions et de se réunir entre eux, entre frères. Les Sons of Kalte étaient nés.

Forteresse monastère du Mag Tured : C’est au début de l’exploration de la planète que les Sons of Kalte et leurs serfs trouvèrent La Forteresse. Erigée sur un pic rocheux surplombant les plaines du Kinoch, elles semblaient veiller avec sérénité sur la région. Et presque sur le planète. Ses murs, bien qu’antiques et vieillissants, étaient restés très robustes, et elle était protégés par les plus puissants cercles de pierres qui soient. Et au plus profond du palais, protégé par d’innombrables protections physiques et magiques, se dressait un autel portant l’objet de leur quête, leur Grimoire. Les Astartes rénovèrent la forteresse et la nommèrent Mag Tured (Cath Maighe Tuireadh dans l’ancien langage) en l’honneur cet antique champ de bataille de vieille Celtie, sur Terra.
Pendant la décennie qui suivi l’Incident, les seules terres qui survécurent à la colère de l’Immaterium furent celles entourant la Forteresse. (des terres militarisées et non-agricoles, ce qui explique le nombre un peu trop important de FDP sur Kalte…) Seuls les plus puissants cercles de pierres protectrices avaient pu repousser les légions du Warp avec efficacité, mais quelques brèches avaient tout de même été créées par les démons. Par trois fois ceux-ci avaient ainsi réussi à atteindre la forteresse et, bien qu’étant toujours repoussés, ils avaient pu l’endommager assez gravement.
C’est pourquoi de nos jours des dizaines de milliers d’ouvriers –serfs et esclaves venus de partout- se tuent à la tâche jours et nuits pour rénover la forteresse, lui redonner sa grandeur d’antan, et rendre de nouveau viables les terres de la planète. Et il faut faire vite, car une attaque du chaos dans ces conditions signerait à coup sûr l’arrêt de mort de la planète et du chapitre…

Arianhord : petite bille argentée, Arianhord semble veiller d’un regard bienveillant sur la planète. Telle la déesse-mère dont elle porte le nom, elle est révérée comme un esprit maternel, qui donne naissance au guerrier et veille sur sa mort…

Morrigane : Portant le nom de cette déesse guerrière parce qu’elle est recouverte de cendre rouge très visible depuis la surface, cette lune est considérée comme la gardienne des lois de la guerre. Lors des temps anciens, les nuits où Morrigane n’apparaissait pas étaient synonymes de trèves dans tout conflit, et un duel d’honneur ne pouvait se dérouler que sous sa lumière rougeoyante. De puissantes défenses spatiales sont aujourd'hui construites sur Morrigane, lui confiant un nouveau rôle : celui de protectrice de Kalte.

Il n’y a aucune présence impériale sur Traxia. C’est bien simple : cette planète ne possède rien. Ses gaz sont tout à fait communs, elle n’a aucun satellite à exploiter, ni aucune particularité à étudier… Elle n’a en fait tellement rien de spécial que l’Imperium ne s’y est jamais installé, laissant Traxia seule et isolée.
Tout naturellement, c’est donc ici que s’est développé la pègre du système. Dans les champs de débris et de déchets que la géante rouge a peu à peu attiré vers elle au fil des millénaires a d’abord été construit une petite station faite de bric et de broc, puis une deuxième, puis de nombreuses autres au fur et à mesure que les criminels les plus riches et les plus recherchés des autres planètes se rendaient compte qu’il était préférable pour leur survie de quitter leur monde natal et de venir se créer un nouvel empire sur Traxia. Son orbite est donc à présent un paradis sans aucune loi autre que celles des gangs, où tout les trafics et toutes les transactions sont autorisées, et où tout se vend, s’achète, ou se dérobe.
Les autorités d’Ylith ont bien tenté de nombreuses fois de purger l’orbite de Traxia, mais à chaque fois des fuites au sein même de l’Administratum ont permis aux criminels de survivre pour la plupart, ayant déserté les stations les plus voyantes pour en rejoindre d’autres, plus petites et mieux cachées. Traxia reste donc très accueillante pour tous criminels, et de beaux jours attendent l’économie souterraine du système en orbite de la géante rouge…

Red One : Cette station orbitale est le centre de l’économie de Traxia, pour ainsi sire la capitale du champ de débris, où siège le « gouvernement » de la géante rouge. Construite dans un petit astéroïde creusé, Red one fait la taille d’un grosse ville et est renommée entre autre pour son arène où se déroulent des combats de monstres (et donc, par extension, pour son marché aux monstres...)

Terminus Alpha : Il s’agit de la station la plus proche de Traxia. En fait, il est difficile de dire si elle est en orbite ou à la surface de la géante rouge. Enveloppée dans le « brouillard éruptif » de la planète tout au long de l’année, elle est quasiment impossible à trouver, du fait des brumes rouges qui réduisent considérablement la vision et rendent les senseurs inopérants. On trouve sur Terminus Alpha les marchandises les plus interdites et les plus contre-nature qui soient, et l’on murmure d’ailleurs que certaines pueraient la corruption du Warp à plein nez…

Π est une géante gazeuse de belle taille, dont les gigantesques volutes gazeux forment des arabesques aux nuances bleutée. De nombreuses éruptions de gazeuses envoient des langue de gaz rares dans l’espace, capté par de longs ‘’filets à gaz’’ qui gravitent doucement autour de la planète. La précieuse marchandise est ensuite acheminée vers la Station orbitale de Π, puis jusqu’à Ylith, où l’Imperium peut en faire bon usage…

Sigma : Cet énorme satellite (9 K !) est une « mini géante gazeuse » : en réalité un morceau de la surface de arraché il y a des dizaines de millénaires par un phénomène gravitationnel aujourd’hui disparu. De nombreuses de recherches le surveillent depuis l’orbite, pour percer les secrets de ce cas peut-être unique dans la galaxie.

Sigma Station : Cette grande station orbitale est un astéroïde converti en base habitable par l’ajout de nombreux bâtiments, et même d’un champs de stase conférant à sa partie supérieure un équivalent d’atmosphère. Sigma Station abrite les installations et personnels nécessaires à l’exploitation des gaz de Π, ainsi qu’un centre d’étude de ces gaz et des phénomènes météorologiques peu communs de la géante.

Ce planétoïde (dont le nom signifie "Le rocher" dans l'ancien langage) n’est guère plus qu’un gros astéroïde, mais il possède une fonction particulièrement importante : il accueille l’une des plus puissantes bases de défense du système, ainsi qu’un immense astroport militaire. En cas d’attaque d’une planète, des flottes de défense entières profitent de sa faible gravité pour décoller avec beaucoup de facilité et rejoindre très rapidement les zones de batailles, tandis que les batteries longues-portée installées à sa surface pilonne les forces ennemies. Mais là n’est pas le véritable avantage de Carraig. Car en son centre est installé un antique générateur d’une technologie aujourd’hui disparue, qui lui permet de se déplacer sur son axe de gravitation autour du soleil, et donc de faire varier et même d’inverser sa vitesse de rotation orbitale. Ce simple petit caillou poussiéreux peut donc lui-aussi rejoindre une position avec un axe de tir favorable, et ce même si sa rotation naturelle ou la configuration des autres planètes devraient l’empêcher de participer aux combats. Un tel atout est donc réellement vital, et sa perte ou sa destruction serait un véritable désastre pour le système…